Les psychothérapies sont très nombreuses mais on peut les distinguer en plusieurs familles :

– une famille de thérapies plutôt courtes, cherchant à établir des résultats conformes aux souhaits du patient ;

– une famille de thérapies profondes, cherchant à plonger davantage dans le vécu et le passé du patient, afin d’en mettre à jour les douleurs les plus enfouies.

La première grande famille correspond à ce qu’il est communément appelé « thérapies cognitives et comportementales » ou TCC. Ces thérapies ne s’attardent pas longtemps sur le passé du patient mais préfèrent se focaliser sur ses ressources et leur optimisation afin de l’aider à franchir les obstacles qui peuvent se présenter à lui. Le symptôme est vu comme un apprentissage inadapté par rapport à la réalité, que des exercices permettront de faire disparaître. Par exemple, dans le cas d’une agoraphobie, un traitement potentiel serait l’exposition progressif, étape par étape, à un groupe de personnes, puis à une foule, afin que le patient sorte de la spirale d’isolement dans laquelle la phobie l’enferme.

La deuxième grande famille correspond à des thérapies plus en profondeur, cherchant à faire remonter le passé à la surface afin de comprendre et d’expurger les raisons qui concourent à cette phobie. Plus longues, ces thérapies font davantage ressortir des événements et des explications amples dans la vie du patient. Les raisons du trouble apparaissant clairement, celles-ci peuvent être plus facilement désamorcées et permettre un nouveau comportement, plus en lien à la réalité. La psychanalyse, très connue, mais également assez contestée, appartient à cette famille.